37 000 prostitué·e·s en France.
C’est le nombre estimé par le Mouvement du Nid à partir des données que l’organisation collecte à travers ses activités et son magazine Prostitution & Société et publié dans sa dernière étude Prostcost (2015). Les différentes estimations vont de 30 000 à 44 000.
En comparaison, en Allemagne, pays réglementariste paradis des proxénètes, le nombre de ces personnes serait dix fois plus élevé, aux alentours de 400 000 !
Fléau mondial, la prostitution s’inscrit dans le continuum des violences faites aux femmes et aux filles. Elle se développe sur le terreau de la misère, de la privation des droits, au service de la domination patriarcale et repose sur les mêmes fondements que le harcèlement, l’agression sexuelle ou le viol.
Deux personnes prostituées sur trois disent avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles avant leur entrée en prostitution.
Andréa Dworkin, autrice féministe américaine décrit l‘inceste comme « le camp d’entraînement de la prostitution ».
Aujourd’hui, les jeunes en sont plus que jamais les victimes à travers pornographie et réseaux sociaux.
L’abolition de la prostitution est une condition nécessaire pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.
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